Magnetisme - Bien-Etre
Le lait de jument est une source de nutriments et d’enzymes exceptionnelles. Peu allergène et digeste, il est parfois donné aux bébés allergiques au lait de vache. En complément alimentaire, il améliore la santé de la peau (eczéma, psoriasis), facilite la digestion, favorise la flore intestinale, et stimule les défenses immunitaires. On l’achète en poudre ou en gélules, mais aussi sous forme de savon.
Utilisations traditionnelles du lait de jument
Le lait de jument, comme le lait d’ânesse, a longtemps été utilisé (surtout au XIXe siècle) pour nourrir les nouveaux-nés privés de lait maternel. Il était ainsi recommandé comme substitut au lait humain dans certaines maternités et hôpitaux. Par exemple, à l’hôpital Saint Vincent de Paul, à Paris, on en a fait profiter des bébés jusque dans les années 50. En Russie, il était donné aux prématurés.
Après quelques décennies pendant lesquelles le lait de jument est tombé dans l’oubli, il fait un retour en force, et son succès s’explique par ses similitudes avec le lait maternel, et ses propriétés thérapeutiques et nutritionnelles.
Le lait animal le plus proche du lait maternel
Le lait de jument présente un profil nutritionnel presque équivalent à celui du lait humain. Les teneurs en protéines (20 à 30% sur extrait sec), en lactose (55 à 65%), en sels minéraux et oligo-éléments (5%) tels que calcium, magnésium, phosphore, cuivre, fer et zinc, et en vitamines (A, B, C) sont ainsi comparables.
C’est pourquoi il était souvent donné aux bébés, dont il ne fatigue pas les reins (un lait trop riche en protéines ou en sels minéraux est nocif pour les nourrissons). Comme le lait maternel, il est pauvre en caséines (de ce fait, il ne peut pas être utilisé pour la fabrication de fromage, mais il est très digeste) et en béta-lactoglobuline, ce qui le rend peu allergène. Sa grande digestibilité est également liée à sa richesse en alpha-lactalbumine, protéine indispensable à l’assimilation du glucose. Enfin, il contient des acides aminés sous forme libre (notamment de la cystine), aisément assimilables. Indications thérapeutiques du lait de jument
Le lait de jument est à la fois nourrissant et très bien toléré: il convient généralement aux bébés allergiques au lait de vache, mais aussi aux personnes âgées, convalescentes, fatiguées ou carencées. Il favorise également la flore intestinale et est recommandé en cas de troubles digestifs (diarrhées, irritation intestinale, ulcères à l’estomac, gastralgies diverses, troubles hépatiques, biliaires et pancréatiques).
Il contient des acides gras essentiels précurseurs des prostaglandines impliquées dans la croissance cellulaire et la régénération tissulaire, notamment cutanée. Les immunoglobulines qu’il renferme contribuent aussi à réguler les défenses immunitaires. Les troubles allergiques peuvent ainsi être améliorés grâce à des cures de lait de jument (eczéma, psoriasis, asthme…). Enfin, il est riche en lysozyme (le lait de vache n’en contient que quelques traces), une enzyme antibactérienne et antivirale qui fait du lait de jument un remède naturel parfois utilisé en cas d’affections buccales (aphtes) ou d’infections rhino-pharyngées (rhumes).
Consommation à titre de complément alimentaire… ou utilisation en savon
Pour profiter de ses bienfaits, l’idéal est de consommer du lait de jument quotidiennement, en petites quantités, ou d’en faire des cures régulières. Sa couleur est légèrement bleutée, et son goût évoque à la fois la noix de coco et la noisette. Il est très stable et ne forme pas de crème. On peut le trouver pasteurisé, en bouteille (il se conserve alors 1 mois), ou, le plus souvent, déshydraté, sous forme de poudre (poudre libre ou conditionnée en gélules).
Pour les problèmes cutanés, vous pouvez compléter l’apport sous forme de complément alimentaire par des soins au lait de jument. En effet, les jumenteries qui produisent et distribuent le lait proposent souvent des produits cosmétiques: crèmes pour le visage, laits pour le corps, savons…
Préférez le lait de jument bio, certifié AB
Le lait de jument issu de l’agriculture biologique est bien sûr à préférer, car il vous garantit l’absence de résidus de médicaments (antibiotiques notamment) ou de pesticides. Les juments, en bio, sont nourries avec des aliments végétaux essentiellement produits sur l’exploitation, et les médecines douces (homéopathie, phytothérapie) remplacent les traitements allopathiques.